Le personnage de Torquemadaada
Son héros a juré aux deux amants de les sauver. Cependant, en savant qu’ils ont offensé la croix en la considérant comme un levier, il a fait la détermination de les sauver « autrement »[footnoteRef:53] en les livrant au Saint-Office. C’est une sorte d’ambiguïté : au lieu de les sauver d’un sort terrible, il les confie au bûcher puisque pour cet inquisiteur, « sauver » c’est l’âme sauve. Alors que pour eux, sauver ce n’est pas les dénoncer. [53: Torquemada, op.cit., p. …afficher plus de contenu…
Et pourquoi a-t-il placé le nom du roi après les deux amants même après le marquis de Fuentel, bien que le monarque figure sans ces trois personnages dès la première scène ? Hugo n’a même pas regroupé les personnages selon leur fonction. Les hommes de religion sont éparpillés en-tête de liste apparaît le nom de Torquemada, puis vient en sixième et septième position le pape Alexandre VI et l’ermite François De Paule. Ensuite, vient le prieur au neuvième tour, et à sa suite l’évêque De la Seu D’Urgel. En fin de compte, le dramaturge a regroupé les moines et les soldats ensemble en une même ligne. Peut-être aurait-il classé les personnages selon leur degré de sincérité et de pureté ? Hugo présente Torquemada sous un jour positif, par opposition