Les priorités
Le désarroi et la souffrance intérieure de celle-ci sont mis en relief par une métaphore »taillée au couteau de l’intérieur ». On relève un jeu subtil avec les mots « marine » et « depuis mille émissions » employés dans la troisième strophe. David Gouderault exprime le temps qui passe et qui n’en finit pas.L’emploi du verbe »mariner » et le mot « rosé » met en évidence l’état alcoolisé de cette personne. Par ailleurs, à travers l’expression »aux petites heures du matin » on imagine que cette femme a passé la nuit à attendre sans bouger au même endroit.
Dès la 4ème strophe, le mal être existentiel et le désespoir sont mis en lumière par l’emploi de l’image « l’appel à l’aide suinte par chacun de ses pores ». Le poète éprouve de la compassion pour cette femme et il éveille en nous une certaine curiosité. Mais où se trouvent-ils ?
Il est spectateur et il se sent impuissant face à cette détresse. D’ailleurs il doit être hospitalisé on peut imaginer qu’il se trouve dans une salle d’attente et à travers « une vitre » il observe cette femme quand il emploie les expressions « mais elle habite de l’autre côté » et « de l’autre côté de la vitre ».
On devine aussi que cette femme doit être toute seule à surmonter son malheur grâce à l’utilisation la métaphore «sur aucun pôle à pleurer » on peut s’imaginer une épaule rassurante sur laquelle la femme pourrait s’appuyer. Et du fait de sa solitude cette femme noie son chagrin dans l’alcool en regardant tout le temps la télévision chez elle.
En employant une autre métaphore « dans le ventre de la bête bienveillante » et l’expression «