LE POISONFil directeur : comment l’addiction amoureuse est-elle mise en valeur par l’écriture poétique de Charles Baudelaire ? Introduction : Jean Giraudoux a dit « On ne tue bien que ce qu’on aime » et cette citation pourrait être illustrée par un des poèmes de Charles Baudelaire nommé « Le Poison ». Charles Baudelaire est poète du 19ème siècle, il a écrit le recueil de poèmes « Les Fleurs du Mal » en 1857 où il y redéfini la beauté par la nuit et les larmes plutôt que par le soleil et le rire, tout en abbordant des sujets jugés immoraux par la religion, tels que le sexe, l’alcool et la drogue, qui lui valent un procès l’année de sortie de ce recueil. Baudelaire casse l’idée naïve voire infantile de la poésie. Il ose dire les vérités qui gênent. Des 172 poèmes qu’il a écrit pour le recueil, je vais vous présenter celui nommé « Le Poison » que j’ai évoqué il y a peu. Il y décrit un homme qui est fou d’amour pour une femme, au point que cet …afficher plus de contenu…

-« Le poison » = serpent, venin : mort, douleur, charme maléfique = inspiré de la littérature d’angoisse (Edgard Allan Poe) = fleur vénéneuse opposée à l’image morale et infantile des poèmesC’est alors un titre tout à fait digne de Baudelaire Maintenant, parlons des effets de la drogue amoureuse-« de tes yeux, tes yeux »= effet hypnose: la beauté des femmes tétanise les H-Il semble être fasciné : à la fois sens de l’admiration et d’être figé -« plaisirs noirs et mornes » = oxymore -comparaison des yeux à des lacs = métaphore hyperbolique = gigantisme -« mon âme tremble et se voit à l’envers » = le poète se retrouve sans dessus dessous -« mon âme tremble » = se sent fragilisé, est rendu vulnérable dans regard-« ta salive qui mort »= on sait plus faire diff entre baiser