Le sanctuaire d'amélie nothonos
Cependant plusieurs détails nous prouvent que ce dernier n’est pas toujours respecté et qu’il est voire muable. 1. D’abord, concernant la somme de la dime, une note affirme qu’une regravure a été faite : le tarif a été modifié. 2. Ensuite, l’inscription signale a deux reprises par l’indication « rasura » que des parties ont été retirées, qu’on est revenu sur la loi.3. Enfin, la disposition du texte suppose que les éléments qui viennent en premier sont le plus importants. Ici, il est singulier que l’assiduité du prêtre soit mentionnée et de plus si tôt dans l’inscription. Puisqu’il s’agit d’un texte émis par la cité d’Oropos, il est possible de supposer que le prêtre avait tendance à ne pas respecter le règlement et que de graver ses obligations dans le marbre permettrait de l’obliger. III. L’aspect spécifique du culte héroïque …afficher plus de contenu…
Mais aussi, des cultes médicaux, où on pratiquait dans le sanctuaire la médecine et la chirurgie, le prouve les ex-votos, représentant des membres guéris, retrouvés sur le site. Le prouve aussi le vocabulaire médical spécifique (« soin », « soigné », « patient »). Le texte fait référence clairement au « koimétérion », portique dans lequel se pratiquait l’incubation : les consultant était invité, enroulé dans une peau de bélier, à s’allonger et à dormir, pour que dans leur songe apparaisse le dieu et qu’il leur délivre une solution, qu’il les guérisse. Après l’incubation chacun en fonction de ses moyens offrait un ex voto ou faisait un sacrifice.On peut d’ailleurs faire référence à un relief votif de l’Amphiaraion d’Oropos datant du 4e siècle, visible aujourd’hui au musée national