Lectur Analytique Les Misérables
Capucine Lacroix-Blum
Candice De Lapparent
Maximilien Théobald
Nicolas Soldini
LA Les Misérables. Victor Hugo, est un auteur engagé français. Surtout homme de lettre, il touche un peu à tous les domaines : théâtre, poésie, roman, et même à la politique où il s’oppose à Napoléon III. Il fut exilé à Guernesey où il écrit la majeure partie de son œuvre.
Il écrit les Misérables en 1862, siècle dans lequel le réalisme et le romantisme sont au cœur de la société. Dans cet extrait de ce roman, Cosette recueillie par les Thémardien, doit aller chercher de l’eau dans la forêt. La scène est décrite ici comme une épreuve pour elle. Nous avons alors étudié la peur décrite dans l’extrait. Nous allons donc parler dans un premier temps de l’effroi de Cosette pour ensuite parler d’une peur universelle qui se propage jusqu’au lecteur. I/La Frayeur de Cosette
1) Un décor propice à la Peur Hyperbole « une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. »
La rougeur de l’horizon pourrait être qualifiée de magnifique, magique, mais l’auteur a ici choisi de qualifier cette rougeur d’horrible. Chaque élément est qualifié afin d’être rendu terrifiant, chaque partie du décor a une dimension ténébreuse, jusqu’à la couleur de l’horizon.
Comparaison « Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. »
La nature qui entoure Cosette dans l’extrait est rendue effrayante, ici, par l’intermédiaire d’une comparaison qui associe les herbes à des êtres vivants. La nature rendue vivante est d’autant plus inquiétante. Comparaison « Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre les proies. » Termes relatif à la mort « brume, lugubrement, empourpré »
Par l’intermédiaire du champ lexical de la mort, l’auteur donne une dimension « infernale » (relatif à l’enfer) au décor. Cosette, entourée de tous ces éléments est comme déjà morte, dans un monde où joie, beauté et protection n’existent plus.
2) Une envie de