Leon de beylié
Léon, l'un de ses arrière-petits-fils, passe les premières années de sa vie entre le château de sa grand-mère maternelle en Bavière et l'Alsace où ses parents se sont mariés, puis la famille part s'installer en 1856 à Paris où le jeune Léon achève ses études primaires dans les classes enfantines du collège des pères Jésuites de l'Immaculée Conception, avant de rejoindre le Dauphiné[1]. Le jeune garçon poursuit ses études à Villefranche sur Saône au collège jésuite de Montgré. Bachelier ès lettres en 1867, il passe l'année suivante le baccalauréat de mathématiques élémentaires au lycée impérial de Grenoble. Éduqué à Grenoble, dans un milieu aristocratique, il est initié tout jeune par son père à l'univers artistique du musée de Grenoble encore installé dans l'ancien collège des Jésuites, mais aussi initié à la musique et à la littérature par sa mère pianiste .
À l'âge de 19 ans, il intègre le 16 octobre 1869 l’école militaire de Saint-Cyr. Mais neuf mois plus tard, éclate la guerre franco-allemande de 1870 dans laquelle il combat à partir du 14 août avec le grade de sous-lieutenant au 4e régiment d'Infanterie de ligne d'Évreux. Son père Joseph, ancien Saint-Cyrien, se porte volontaire pour combattre au cours de cette guerre et l'un de ses deux frères, Charles, va y trouver la mort. Gravement blessé lui même en août au cours de la bataille de Montmédy dans la Meuse[2], il est décoré et devient le 3 novembre 1870 chevalier de la Légion d'honneur avant de retourner à Saint Cyr afin d'achever sa formation. Il en