Les Cerfs Volants de Romain Gary
La deuxième guerre mondiale est sans doute le conflit le plus vaste et le plus connu de tous les temps. Des millions de juifs pris pour cible dans un quasi génocide, des combats sanglants et des armes de plus en plus sophistiquées qui laisseront de profondes cicatrices dans la mémoire de plus d’un peuple. Malgré toute cette violence, des visionnaires, des pacifistes ou bien des idéalistes on toujours gardé l’espoir, parfois déchu, d’une paix future pour l’humanité. Dans cette analyse littéraire, je considèrerai le thème de l’espoir dans le roman Les Cerfs-volants de Romain Gary et dans le film La vie est belle de Roberto Benigni. Dans ces deux œuvres, plusieurs personnages font preuve d’espoir dont : Luido, Dora, Guiosué, Ludo, Ambroise Fleury et Marcellin Duprat.
Tout d’abord, la citation choisie pour développer le thème de l’espoir en lien avec ces deux œuvres est «Le désespoir est toujours une soumission». J’ai choisi cette citation parce qu’à la suite de la découverte du film et du roman, j’ai été fascinée par l’obstination des personnages à lutter et persévérer peu importe la gravité de la situation. Avoir de l’espoir, c’est avoir des rêves, des ambitions et des buts. Toutes ces choses qui diffèrent pour chacun sont, en fait, nos raisons de vivre. Lorsqu’on n’a plus de raisons de vivre, on tombe dans le désespoir. Un autre auteur, Romain Rolland, a dit : « Même sans espoir, la lutte est encore un espoir.»1 Je crois que ces paroles représentent très bien la citation mentionnée plus haut. Pour moi, la citation choisie signifie que lorsqu’on lutte, même si la fin est inévitable, on fait toujours preuve d’espoir. Dès qu’on cesse de se battre pour nos rêves et nos idéaux, on tombe dans le désespoir, on se soumet à la fatalité.
En premier lieu, j’ai remarqué que le personnage de Luido dans La vie est belle comportait beaucoup de ressemblance avec le personnage de