les cométition intraspécifique
Normalement, la question de la dynamique d’un groupe social ne devrait se poser que pour des relations de compétition intraspécifique. Mais dans certains cas, la notion de groupe social peut se trouver élargie artificiellement lorsque la question de la niche écologique est perturbée pour diverses raisons.
C’est caractéristiquement le cas sur les mangeoires hivernales puisque la fourniture artificielle de graines ne tient aucunement compte des spécialisations alimentaires d’oiseaux aussi différents que les verdiers, les tarins, les pinsons, les sittelles, le rouge-gorge, l’accenteur et diverses espèces de mésanges… Le groupe social des oiseaux sur la mangeoire est donc élargi à pratiquement une dizaine d’espèces différentes. L’expression des formes de compétition en est donc compliquée.
Dans le schéma classique, et pour les groupes sociaux intraspécifiques, trois cas sont à considérer. Le cas où la ressource est rare, auquel cas c’est plutôt l’entraide (altruisme) entre les individus qui prévaut. Le cas où la ressource est abondante auquel cas on n’observe pas de véritable compétition (et pas de véritable lien social non plus).
La compétition est notable lorsque la ressource est limitée. Lorsque la ressource est limitée, mais dispersée, c’est la compétition de vitesse qui prévaut… C’est à qui va se trouver le premier sur la ressource qui l’emporte. Lorsque la ressource est limitée, mais concentrée, c’est la compétition agressive qui prévaut, c’est-à-dire que c’est le statut hiérarchique des individus