Les crtoisades
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I — Le Monde à la veille des croisades 3
II – Les croisades 7
III – La première croisade 8
IV – Les Moines Chevalier 10
V - Résumé – Synthèse 11
Annexe : Bibliographie 12
I — Le Monde à la veille des croisades
A la fin du XIe siècle, l’espace méditerranéen se partage entre le monde islamique, l’Empire byzantin (avec pour capitale Constantinople) et la chrétienté occidentale. L’Orient musulman et byzantin, gouverné par de véritables états, est le siège d’une civilisation séculaire brillante, tandis que l’Occident chrétien sort à peine de la barbarie où l’ont plongé les invasions et la régression économique.
En 1050, grâce à la ténacité de ses « empereurs soldats », l’Empire byzantin est à son apogée. Il couvre toute l’Asie Mineure, jusqu’à l’Arménie, le nord de la Mésopotamie et de la Syrie, Chypre, la Crète, les Balkans avec toutes les régions comprises au sud du Danube jusqu’à Trieste et une partie de l’Italie du sud.
(Doc1) Carte p 27-1
L’Empire byzantin entretient des relations cordiales avec les califats fâtimide et abbâsside. L’Empire se met en paix et encourage l’économie.
A partir de 1071, le Proche-Orient se transforme. Attaqué par les Turcs et affaibli, l’Empire byzantin perd la quasi-totalité de son territoire asiatique tandis que les Turcs réunissent un immense empire comprenant l’Iran, l’Anatolie et tout le Proche-Orient, sauf l’Egypte restée aux Fâtimides.
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(Doc1) Carte p 27-2
La conquête turque interrompt le pèlerinage aux lieux saints et met le Christianisme d’Orient en grand péril.
Dans ce contexte, le pape Urbain II lance un appel à la croisade au concile de Clermont en 1095. Il obéit à des considérations religieuses (cf. texte de l’appel) et politiques. C’est le moyen le plus sûr pour le pape de rassembler sous sa conduite les éléments turbulents de la chrétienté d’Occident