Les differents texte

329 mots 2 pages

De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent. A gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l'air des belles matinées, jetant jusqu'à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, le chant d'airain que la brise m'apporte.
Guy de Maupassant.

Le Petit Prince de Antoine de Saint Exupéry, Chapitre XXV
- Les hommes, dit le petit prince, ils s'enfoncent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond…
Et il ajouta:
-Ce n'est pas la peine…
Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux autres puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui-là ressemblait à un puits de village. Mais il n'y avait là aucun village, et je croyais rêver.
-C'est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt: la poulie, le seau et la corde…
Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi.
-Tu entends, dit le petit prince, nous réveillons ce puits et il chante… Je ne voulais pas qu'il fît un effort:
-Laisse-moi faire, lui dis-je, c'est trop lourd pour toi.
Lentement je hissai la seau jusqu'à la margelle. Je l'y installai bien d'aplomb. Dans mes oreilles durait le chant de la poulie et, dans l'eau qui tremblait encore, je voyais trembler le soleil.
-J'ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire… Et je compris ce qu'il avait

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Les femmes dans les contes de Charles Perrault
1895 mots | 8 pages

au Prince: «vous vous êtes bien fait attendre». Ce sont les premières paroles qu’elle lui adresse. Elle a dormi cent ans et la première chose à laquelle elle pense est ceci. Enfin elles sont cupides: elles….

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Pastiche jacques le fataliste
1877 mots | 8 pages

JACQUES: Comme vous voulez, Sommes nous bientôt arrivés ? LE MAITRE: Tu vas donc t'arrêter.….

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Le masque de la mort rouge, d'edgar allan poe :
2556 mots | 11 pages

La Mort Rouge avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c’était le sang, la rougeur et la hideur du sang. C’étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l’être.….

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Médecin malgrè lui revisité
615 mots | 3 pages

Merci infiniment monsieur. LUCINDE. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que….

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Il etait une fois
398 mots | 2 pages

PRINCE Parce que chez moi c'est tout petit. ANTOINE Ça suffira surement. Je t'ai donné un tout petit mouton.….

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Marseille
743 mots | 3 pages

Il prononça ces mots à l’égard de ce-dernier : « Je t’attendais ». L’autre lui répondit calmement : « Je sais ». Puis, il sortit son arme et la pointa sur sa victime, qui n’eût pour réaction que de dire : «Es-tu certain de vouloir faire ça ? N’as-tu pas honte de mettre fin à la vie d’un saint homme dans un lieu sacré ? -Un saint homme ?!….

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Les arrogances du Père Pistache
349 mots | 2 pages

« Tu as beau parler, lui répondirent-ils, si tu ne fais pas entendre raison à ton lion et si tu ne l’obliges pas à rester tranquille, tu n’as rien à faire ici! Vat’en plutôt, tu feras mieux,….

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Narration
4021 mots | 17 pages

Elle essaya de rassembler ses idées, outre cette sensation, aucun nouveau don n'était apparu. Elle n’avait pas accès à la mémoire du prince, ni à ses pensés, et son corps était à priori le même. Elle commença à maudire sa grand-mère pour ce flagrant manque de détail. Puis finalement après quelques minutes de sarcasme, elle ne put qu'admettre son échec. Elle se traita de folle, la voila coincée entre les mains de ses ennemis car elle avait essayé de s'emparer de l’âme d’un vampire.….

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texte de jean de la fontaine fable le mal marié
353 mots | 2 pages

15Rien ne la contentait, rien n'était comme il faut, On se levait trop tard, on se couchait trop tôt, Puis du blanc, puis du noir, puis encore autre chose ; Les valets enrageaient, l'époux était à bout : Monsieur ne songe à rien, Monsieur dépense tout, Monsieur court, Monsieur se repose. 20Elle en dit tant, que Monsieur à la fin Lassé d'entendre un tel lutin, Vous la renvoie à la campagne….

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Alfred de musset on ne badine pas avec l'amour
1956 mots | 8 pages

J’ai tout entendu et je ne veut pas entraver votre amour. J’ai compris que je n’ai été qu’une victime de votre amour et de votre orgueil, je m’en remettrai. Hélas ! J’aurais besoin d’un mari car ma famille est bien pauvre, alors ayez la grâce de m’en trouver un comme promis. CAMILLEMa douce sœur, nous te trouverons comme convenu un bon mari, qui ne badine pas avec….

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Lectures suivies
809 mots | 4 pages

Le prince qui se serait entièrement reposé sur leur parole, et qui, dans cette confiance, n'aurait point pris d'autres mesures, serait bientôt perdu, car toutes ces amitiés, achetées par des largesses, et non accordées par générositéDescription bien pessimiste de la nature humaine. Ces….

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Le horla
9679 mots | 39 pages

aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même. Le Horla J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent. À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer,….

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Un deux trois
484 mots | 2 pages

Celui d'un prince a-t-il plus de splendeur ? Et pouvez-vous encor douter de sa grandeur ? PRIDAMANT. D'un amour paternel vous flattez les tendresses ; Mon fils n'est point de rang à porter ces richesses, Et sa condition ne saurait consentir….

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horla
9059 mots | 37 pages

LE HORLA 8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.….

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Le souterrain aux quatre éléments
1142 mots | 5 pages

En effet, Charles ne quittait jamais ses souliers de cuir marron car ils avaient un pouvoir magique : ils lui parlaient. Le jeune prince était le seul à entendre les paroles des chaussures enchantées. Il ne se sentait donc jamais seul avec. Un jour, alors qu’il poursuivait les monstres imaginaires dans l’immense bibliothèque de son père le roi, il marcha sur une feuille qu’il ne remarqua pas. Ses souliers lui dirent alors de s’arrêter pour lire ce que la feuille contenait.….

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