Les différentes zones de subduction
Ces zones de subduction frangent des frontières de plaques et sont le siège d’un volcanisme actif, en général explosif. Plus de 60 % des volcans actifs terrestres bordent la plaque du Pacifique.
La plaque océanique plongeante est gorgée d’eau et de sédiments marins hydratés. Son réchauffement entraîne sa déshydratation, la libération d’eau facilitant sa fusion et celle des matériaux mantelliques environnants. Ces magmas évoluent de manière variable. Ils peuvent stopper leur ascension, se différencier chimiquement et cristalliser en profondeur, pour donner naissance à des granites.
Ils peuvent être stockés un moment dans une chambre magmatique, se différencier et/ou être contaminés, puis remonter en surface.
Toutes les variantes sont possibles et donnent des produits magmatiques différents.
La subduction reste un phénomène très complexe.
La fusion partielle, la déshydratation, la contamination… sont autant de mécanismes entrant en jeu dans l’évolution des magmas. La problématique est de savoir dans quelle proportion chacun d’eux intervient.
Les différents types de subductions
Les zones de subduction correspondent à l’affrontement de deux plaques et au plongement de l’une d’elles. On différencie plusieurs cas.
La rencontre peut se faire entre deux plaques océaniques. C’est le cas à l’ouest du Pacifique, notamment au niveau de certains arcs insulaires (îles Mariannes).
L’affrontement peut également avoir lieu entre une plaque océanique et une plaque continentale. Il s’agit de la majorité des subductions se manifestant à l’est du Pacifique, dans les cordillères nord-américaines et les cordillères andines. C’est ce qu’on appelle les marges continentales actives.
Un cas particulier : l’affrontement