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Le Monde.fr avec AFP | 18.10.2012 à 09h18 • Mis à jour le 18.10.2012 à 13h35
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Des milliers de gens sont descendus dans la rue, jeudi 18 octobre en Grèce, pour protester contre l'austérité et tenter de convaincre les dirigeants européens réunis à Bruxelles qu'un nouveau budget d'austérité n'est pas tenable dans un pays en grave récession – le jour où se réunissent à Bruxelles les dirigeants européens, membres de la troïka des bailleurs de fonds de la Grèce. Sous la bannière "FMI-UE dehors, effacement de la dette", des manifestants ont commencé à défiler dans le centre d'Athènes, alors que les services publics et les transports étaient fortement perturbés par le quatrième appel à la grève générale lancé par les syndicats depuis le début de l'année.
La police estime le nombre de manifestants à 25 000 à Athènes et 17 000 à Salonique, dans le nord du pays. Dans la capitale, des affrontements ont opposé la police à de petits groupes de manifestants. Un groupe de jeunes a fait reculer la police, qui bloquait le passage devant les grands hôtels de la place Syntagma, en face du Parlement, et la police a répondu par l'envoi de gaz lacrymogènes. Les policiers se sont massés devant les hôtels pour les protéger, laissant le reste du défilé avancer, pendant que quelques dizaines de jeunes cagoulés et masqués continuaient à harceler les forces de l'ordre en bas de la place, notamment en lançant des cocktails molotov.
GRÈVE GÉNÉRALE
Aucun train ne roulait, aucun ferry ne partait vers les nombreuses îles du pays, aucun taxi ne circulait, la liaison ferroviaire entre Athènes et l'aéroport était suspendue, seuls le métro et certaines lignes de bus fonctionnaient à Athènes, et deux stations du centre étaient fermées sur ordre de la police."La pauvreté s'étend, les emplois disparaissent et la Grèce coule. La Grèce va mourir si les mesures d'austérité tirées du mémorandum ne s'arrêtent pas", dit