Les droits des femmes en afrique
Nations unies sur les femmes en 1995, déclaraient “Les droits des femmes sont des droits humains” et se donnaient pour but de “réaliser l’égalité des droits et la dignité intrinsèque des hommes et des femmes”.
Aujourd’hui, quinze ans après la conférence de Beijing, cet objectif est loin d’être atteint et l’absence de volonté politique des Etats reste le principal obstacle à toute avancée positive en faveur des droits des femmes. Ainsi, dans la majorité des Etats africains, les femmes sont encore victimes de nombreuses discriminations, de violences perpétrées à leur égard dès le plus jeune âge, et d’atteintes à leurs libertés fondamentales. Bien que des progrès législatifs aient été obtenus dans certains pays, les pratiques discriminatoires persistent massivement d’un bout à l’autre du continent.
Malgré la ratification par la plupart des Etats africains des instruments internationaux et régionaux de protection des droits des femmes, tels que la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), son Protocole facultatif, ou encore le Protocole à la
Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Protocole de Maputo), leurs dispositions ne sont, dans leur majorité, pas respectées, soit par déficit législatif, soit par manque de mesures efficaces permettant la mise en oeuvre des lois visant à protéger les droits des femmes.
La campagne compte le soutien de nombreux parrains, parmi lesquels
Desmond Tutu, prix Nobel de la paix 1984, Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix
2003, Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature 1991, Wolé Soyinka, prix
Nobel de littérature 1986, les artistes Youssou N’Dour, Angélique Kidjo et
Salif Keita, ainsi que Soyata Maiga, Rapporteure spéciale de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples sur les droits des femmes
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