Les décors théâtraux au 17eme siècle
Il n'y a pas plus de réalisme dans les décors que pour les costumes. Les décors simultanés étaient utilisés au début du siècle, mais l'arrivé de la règle des trois 'unité (1674) celle de lieu amena l'unité de décor, d'où les faibles informations scéniques des auteurs, telle que " la scène est à Rome " dans Cinna de Pierre Corneille.
Si la troupe avait de l’argent, les décors et les costumes pouvaient être très beaux mais ils n’étaient pas réalistes ou historiques car il fallait faire rêver les gens.
Ils s'agissait donc souvent de décors presque inexistants, mis en place selon les moyens à disposition, allant de quelques planches à un décor plus riche avec des tentures et quelques meubles. D'autres troupes étaient protégées par un bourgeois, suffisamment riche pour se permettre de financer le théâtre mais aussi loger et nourrir la troupe. Pourtant, dans ce cas on rencontrait encore des difficultés matérielles, comme le problème de l'éclairage, qui était la lumière des bougies.
Le théatre français a également subit l’influence italienne, notament au niveau des décors : Plus on avance dans le XVIIe siècle, plus les décors se font somptieux. Tout es prévus pour le plaisir des yeux et l’émérveillement : on fait glisser la lune, des astres ou des nuages sur des rails, on imite les vagues par un système de cylindre qui ondulent derrière une toile…C’est ce qu’on appelle du théâtre à machines. Cependant, ces décors manquent de réalisme et les indications scèniques sont rares.