Les démocraties populaires
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’Europe devient un enjeu majeur de relations internationales. Les soviétiques semblent y être en position de force et tout en essayant de propager la révolution socialiste Marxiste-léniniste, il tente de constituer un « glacis protecteur » qui protége leur territoire de la proximité de pays limitrophes « hostiles ». La fin des années trente et le début de la guerre ont en effet montré à l’URSS qu’elle était vulnérable à l’Ouest et une sorte de fièvre obsidionale s’est emparée d’elle. Cette politique extérieur de l’URSS passe aussi par un agrandissement territorial, réclamé dés la conférence de Yalta en Février 1945, et l’URSS obtient à l’issue de la conférence de Potsdam, en Août 1945, les Etats Baltes et la partie orientale de la Pologne. De 1945 à 1948, la présence de l’Armée Rouge en Europe centrale va favoriser l’installation des régimes communistes et la tutelle soviétique va devenir une réalité. L’URSS organise ensuite ce bloc en le centrant autour d’elle dans les années qui suivent et des rapports de vassalisations vont s’établirent. L’évolution des relations entre l’URSS et les démocraties populaires va être marquée dans les années 1950 et 1960 par des attitudes variées. Ainsi, certain pays accepteront la domination sans la contester, d’autre essayeront, et réussiront parfois à ce détacher de l’URSS tout en restant communistes ou, se révolteront avec peu de succès contre « le Grand Frère » en rejetant parfois le communisme.
I. La naissance et l’organisation du bloc soviétique.
De 1945 à 1948, le « glacis soviétique » se met peu à peu en place dans les pays d’Europe de l’Est, « libérés » par l’Armée Rouge dans la plupart des cas. De nombreux régimes communistes s’installent et l’Europe de l’Est va subir l ‘emprise idéologique et économique de l’URSS. Des rapports de vassalisations caractérisent ce processus.
1) La naissance du bloc soviétique.
A)