Les États-Unis au sortir de la guerre, vu par le général de Gaulle
Les États-Unis au sortir de la guerre, vu par le général de Gaulle
La Deuxième Guerre Mondiale prend fin en Europe le 8 mai 1945 par la capitulation sans condition du IIIe Reich. La fin de la guerre n’a pas mis fin aux problèmes de l’Europe. La dévastation de la guerre faiblit considérablement tous les belligérants européens ; Pendant le conflit, les Alliés, unis dans leur volonté commune de battre l’Allemagne, commencent peu à peu à réfléchir à l’avenir du monde libéré et leurs représentants se réunissent de nombreuses fois pour négocier les mesures nécessaires au règelement des problèmes en suspens. Néanmoins les divergences ne manquent pas d’apparaître. La Charte de l’Atlantique signé pas Churchill et Roosevelt en 1941 affirme la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais le conjoncture politique de l’Europe a changé en décembre 1943, à Tehéran. l’URSS force les troupes allmendes à reculer à l’ouest du Don, et remporte la victoire de Stalingrad. Les soviétiques ont précisé certaines positions minimales dès 1941 : maintenir les Etats Baltes dans l’URSS, agrandir la Pologne au dépens de l’Allemagne, démembrer celle-ci. Devant l'expansion soviétique en Europe de l'Est, Truman, qui succède à Roosevelt à sa mort le 12 avril 1945 comme le 33e président des Etats-Unis, adopte une ligne dure contre l'URSS. En cela, Truman suit l'opinion publique américaine qui s'inquiétent d'une potentielle domination mondiale des Soviétiques. En face de la relation intense entre ces deux superpuissances, la situation de l’Europe devient de plus en plus inquiétante. Un rideau de fer s’est abaissé sur leur front, ainsi alerte président Truman par Churchill dans un télégramme 4 jours après la signature de la capitulation allemande sur les risques potentiels en Europe. Le document à notre étude exprime des inquiétudes sur le même sujet par le général de Gaulle qui est le président du gouvernement provisoire de la République française de juin 1944 à janvier