Les déterminants de l'investissement
Travail préparatoire.
Q1. Cette citation de l'ancien chancelier allemand H. Schmidt, présentée parfois comme « le théorème de Schmidt », met l'accent sur le lien entre les profits, source de l'épargne des entreprises, et l'acte d'investissement qui est censé en résulter. Elle s'inscrit clairement dans une vision « néoclassique » du fonctionnement de l'économie, prônant implicitement une politique favorable à l'offre pour développer l'activité: ce sont les disponibilités financières engrangées sous forme de profits qui permettent l'autofinancement des acquisitions de biens de production, sous forme d'investissements. Ceux-ci, en augmentant les capacités productives permettront des créations d’emplois. Cette phrase célèbre a été souvent critiquée pour le caractère automatique du lien qu'elle suggère et plus encore pour le lien investissement/ emplois évoqué à la fin de la citation. 2pts
Q2. Le taux d’investissement est le rapport en pourcentage entre la formation brute du capital fixe et le produit intérieur brut et le taux de croissance économique le rapport en pourcentage entre la variation du PIB et le PIB. Les années 1975 et 1993 sont marquées par une forte récession. Ce dernier exprimé en volume signifie qu’il est déflaté. On note pour les deux années que le PIB baisse de 1 % et le taux d’investissement d’environ 2 points. La diminution du taux d’investissement se prolonge cependant au-delà de la période de récession, après la reprise. 1pt
Q3. Le taux d'investissement est, au moins partiellement, lié au taux de croissance du PIB. Mais les variations des deux indicateurs ne sont pas strictement parallèles. On constate assez clairement un décalage temporel entre les deux évolutions: les périodes de ralentissement économique sont accompagnées, de manière presque immédiate, d'un recul du taux d'investissement. Mais les périodes de reprise, elles, sont suivies d'une poursuite de la