Les facades maritimes, espaces moteurs l’asie orientale.
L'Asie orientale peut se définir comme un espace éclaté en zones littorales, archipels et presqu'îles s'ouvrant largement sur l'océan Pacifique et les mers alentours. Celles-ci sont un espace nourricier, mais offrent aussi des possibilités de connexion aux grands axes économiques mondiaux. Les rives de l'Asie orientale sont en effet à proximité du grand axe de navigation mondial qui passe au sud par le détroit de Malacca, au centre par le détroit de Taiwan et au nord par le détroit de Corée. Ainsi, le développement du port de Singapour réside dans sa position avantageuse au débouché du détroit de Malacca, nœud mondial du trafic maritime. La mer, support des échanges, permet pour les pays d'Asie orientale de compenser la petitesse et la pauvreté en ressources des territoires.
L'impulsion de l’Etat n'est pas négligeable dans le développement et dans la mise en valeur des littoraux. Ainsi, en Corée, l'Etat intervient et détermine les grandes politiques d'aménagement du territoire, pour renforcer l’attractivité de leurs littoraux. En Chine, la politique des zones franches est lancée en 1979 par Deng Xiaoping. Ces zones à statut économique spécial, délimitées d'abord sur le littoral de la Chine du Sud, ont pour ambition de capter les technologies et investissements étrangers pour créer des pôles dynamique. Au cours des années 1980, une vingtaine de villes ou de régions sont ensuite ouvertes au commerce et aux capitaux étrangers. L'État a donc choisi une stratégie d'ouverture côtière.. Globalement, le choix de l'extraversion a privilégié les localisations