Les fausses confidences. acte ii scène 15
Introduction :
- Araminte reprend la stratégie engagée dans la scène précédente (lettre) qui pousse Dorante à se déclarer mais un évènement imprévu va écourter le moment de tendresse partagé et provoquer une volte-face inattendue.
- La scène se décompose en 4 parties :
* 1 à 6 : Dorante est forcé de s’expliquer sur le sentiment qu’il porte à Marton, il dément tout projet
* 7 a 20 : jeu personnel d’Araminte qui le pousse à parler de son amour
* 20 a 29 : Araminte lui tend un piège
* 29 à la fin : elle lui pardonne, elle est prête à céder mais sont surpris par Marton qui lui en veut.
I. Les éclaircissements de Dorante
A propos de Marton
(Si Marton était resté alors Dorante ne se sentirais pas aussi libre pour avouer les vraies natures des relations qui l’unissent avec la jeune fille.
° Il ne songe pas à elle : réplique sur le mot
(Face aux protestations de Dorante, Araminte voit qu’il a trompé Marton, celui-ci regrette cette méprise : didascalies « d’un air abattu », « tristement »
(Il est innocent
° « je n’ai nulle part à tout ça » : responsabilité rejetée sur Mr Remy
° « elle croit que je refuse à cause d’elle », elle s’est imaginé elle-même que c’était pour elle, qu’il refusait le riche partit
( Il se justifie de ne pas l’avoir « désabusé » par « elle vous aurait peut-être empêché de me recevoir et mon indifférence en dit assez » Aramainte est alors convaincu, car elle sait qu’il n’est pas amoureux de Marton.
A propos d’Araminte
( Dorante aime une autre femme « je suis or d’état de donner mon cœur »
( il l’idolâtre « je l’adore », terme hyperbolique du 17eme siècle, l’amoureux cherche à contempler celle qu’il aime. Phrase pleine d’esprit « je la verrais à tout instant, que je croirais ne pas la voir assez. »
( implicite, tout l’art est dans la discrétion « dispensez moi de la louer madame »
( un amour chevaleresque « lui parler serait lui déplaire »
Une déclaration a mots ouverts