Les femmes savantes
Dans l’extrait étudié, Ariste dresse le portrait de son frère dans le but de montrer sa faiblesse et d’établir son caractère. Il développe un champ lexical de la lâcheté pour se moquer de la soumission de Chrysale face à sa femme. Des mots tels que « mollesse » (v.2), « faiblesse » (v.3), « trembler » (v.16) et « lâchetés » (v.21), dépeint la relation de dominant-dominé que vit Chrysale avec sa femme. Puisqu’à chaque vers de l’extrait, Ariste enrichit le contenu de ce champ lexical, cela marque avec insistance le fait que Chrysale n’est pas capable de s'opposer fermement aux volontés de son épouse. En effet, Chrysale prétend être le maître de la maisonnée. Cependant, il a du mal à contredire sa femme, notamment sur le renvoi de Martine. En outre, la métaphore : « Et vous faites mener en bête par le nez » (v.25), énoncée par Ariste, renchérit le fait que Chrysale ne peut défendre son opinion et adhère à celle de sa femme. À l’aide de cette figure de style, Ariste compare son frère à un animal