Les fenêtres baudelaire
D : ce poème parle des fenêtres et de ce qu’elles cachent. C : poème en prose P : dresser un tableau urbain et donner aux fenêtres une symbolique particulière Préambule Ce poème fait partie des scènes de la vie parisienne si souvent décrites dans le recueil et qui font écho aux tableaux parisiens, poèmes en vers dans les Fleurs du Mal de Baudelaire. Ici, le narrateur observe la ville de sa fenêtre et à travers les fenêtres. Il est ému devant les destins entrevus par les fenêtres éclairées. Baudelaire montre ainsi que les fenêtres fermées sont plus intéressantes que les fenêtres ouvertes. Il va au-delà de l’anecdote car ce poème lui permet de définir la nature et le rôle du poète, qui apparaît comme un créateur de légendes et qui prend en charge la misère du monde. Les fenêtres sont-elles décrites pour elles-mêmes ? Que symbolisent les fenêtres ? Axe 1 : la fenêtre symbolise l’altérité a. La description de la fenêtre Dans le premier paragraphe, on a une portée générale avec le pronom démonstratif « celui qui » et le pronom indéfini « on ». Cela suggère que l’expérience décrite est possible et valable pour tous. La portée générale est appuyée par l’utilisation du présent de vérité générale dans le premier paragraphe. Ce premier paragraphe présente donc, de façon générale l’observateur et le sujet. Le sujet est une fenêtre, objet du quotidien que l’on peut apparenter à un cadre de tableau. Le plus important dans un tableau n’est pas le cadre mais ce qu’il y a à l’intérieur. Les impressions visuelles sont rendues par les adjectifs employés dans l’énumération du premier paragraphe : « profond, mystérieux, fécond, ténébreux, éblouissant ». Ainsi que par le jeu des contrastes : ombres/lumières ; fenêtres ouvertes/ fenêtres fermées. Le premier paragraphe de ce poème en prose permet la description de l’objet étudié par le poète, description qui possède une portée générale. b. Une anecdote racontée par le poète Le poète utilise