Les fleurs du mal
Baudelaire naît en 1821 à Paris et il est le fils d’un homme âgé passionné de peinture qui meurt six ans après la naissance de Charles. Sa mère se remarie alors avec le commandant Aupick, futur général, ambassadeur et sénateur sous l’Empire. Mais ce mariage va faire naître une haine entre Baudelaire et son beau-père. Il est donc mis en pension pendant quatre ans au collège Louis-le-Grand, où il est reçu bachelier.
Sa dissipation et la vie de bohème qu’il mène dans le Quartier latin inquiète sa famille. En 1841, Aupick agit en conséquence et l’envoie en voyage aux Indes mais celui-ci débarque, d’abord, sur l’île Maurice, puis sur l’île Bourbon, actuellement appelée Ile de La Réunion. Mais il est vite lassé et sera de retour au bout de dix mois.
Dès son retour, Baudelaire, âgé de 21 ans ( âge requis pour obtenir sa majorité, à l’époque ), réclame sa part d’héritage que son père lui avait léguée. Dès lors, il mène une vie de dandy et fréquente la mulâtresse noire, Jeanne Duval, avec qui il aura une liaison tumultueuse. Elle lui inspirera de nombreux vers, entre autres ceux de « La Chevelure » et du « Serpent qui danse », etc... Une année plus tard, il fait la connaissance d’Appollonie Sabatier qui deviendra sa deuxième maîtresse à qui il dédie 6 poèmes, dont « A Celle qui est trop Gaie ». Après avoir vu les débuts de Marie Daubrun au théâtre en 1847, il tente et réussit à la séduire en lui envoyant des lettres en vers ; c’est alors que cette femme devient aussi bien le troisième et dernier grand amour et grande source d’inspiration.
Effrayée de la manière dont il dépense sa fortune, sa famille décide de réduire son train de vie en lui imposant un conseil de tutelle qui le limite à 200 francs par mois ; ce qui le condamne à mener une vie misérable. Pour vivre, il se fait