Les freins de la GPEC dans les collectivités
La GPEC dans les collectivités territoriales présente cependant des difficultés de mise en place. En effet, si elle est bien présente dans les entreprises ce n’est pas toujours le cas dans les collectivités. Tout d’abord, selon la taille de la collectivité il n’est pas toujours simple d’organiser la mise en place d’une GPEC au sein de celle-ci. Dans les collectivités territoriales avec beaucoup de personnes, cela prend beaucoup de temps et cela a donc un coût élevé. Il n’est pas possible par exemple de faire des entretiens individuels avec tous les agents ou de prévoir une gestion au cas par cas. De plus, comme pour les entreprises, l’instauration d’une GPEC dans une collectivité nécessite l’association de toutes les parties prenantes de cette dernière dans la démarche, que ce soit la direction générale, qui porte le projet, mais aussi les élus, les agents et l’encadrement. Or, tout le monde ne s’investit pas toujours. Autre difficulté, la réaction des personnes travaillant au sein de la collectivité. En effet, comme tout changement important, les agents de la collectivité peuvent être réticents à une nouvelle organisation. La GPEC est un choix organisationnel qui peut entrainer une résistance des personnes et donc un mauvais fonctionnement de la collectivité. D’autre part, si les collectivités territoriales souhaitent mettre en place une GPEC elles doivent développer la mobilité géographique et la mobilité interne qui sont des outils importants de la GPEC. Or, actuellement la mobilité géographique n’est pas véritablement en place. C’est donc un frein pour les collectivités territoriales. Enfin, il est souvent difficile pour les collectivités territoriales de se projeter sur trois ou quatre ans afin d’anticiper leurs besoins en terme de compétences et l’évolution des ressources dont elles peuvent disposer. En effet, il n’est pas toujours facile d’adapter le personnel à l’évolution de leurs