Les grandes découvertes européennes du xvième siècle
Vers la fin du XVème siècle et le début du XVIème siècle, il y a un vaste processus de découvertes géographiques, qui va repousser les limites du monde connu par les Européens.
Ce mouvement est très large et mûrit, il exploite une synthèse de connaissances et d'évolutions culturelles qui vont permettre à Colomb de partir pour son expédition.
L'Espagne et le Portugal tiennent le haut du pavé (partage du monde).
Il y a un différent précédent, les marins ont un projet rationnel et défini, lié à la volonté d'atteindre les terres appelées les « Indes ».
I. Pourquoi les Indes ?
1) Héritage antique et médiéval Les Européens du XVème siècle n'ont pas une représentation juste de la Terre et de sa forme sphérique, ainsi que de sa surface, de son étendue et du tracé des continents et des mers.
C'est le début des suppositions d'une terre ronde.
a) Représentation de nature géographique Elle est issue de l'Antiquité et du Moyen-Âge, ce qui explique les erreurs (exemple : carte de Ptolémée, 1477, Atlas de Ptolémée ; savant grec d'Alexandrie qui a légué sa Géographie)
La Renaissance remet au goût du jour l'héritage antique disparu des cultures, d'où la réédition des cartes de Ptolémée, qui donne une vision du monde connu à l'époque du savant.
Le bassin méditerranéen est très bien représenté dans les cartes, mais l'Afrique est un continent « fermé » qui bloque tout passage. Il y a également l'absence totale des Amériques.
Le continent eurasiatique est très étendu vers l'est (beaucoup trop) : la carte présente des continents qui sont arrondis.
Les cartes de l'Antiquité coexistent avec celles du Moyen-Âge : de forme circulaire et entourées d'eau (la mer dite « Océane » entoure les continents »). Le tracé des continents est très crénelé.
Ces cartes sont des portulans, des cartes pour les marins, avec le tracé des côtes. Elles sont à lire à retourner à l'envers.
Marco Polo,