Les inégalités sociales dans la France des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles

Intro :

La France du XVIème au XVIIIème siècles est appelés société d’ancien régime ou société d’ordre, c‘est une sociétés coutumière et catholique. La population française à cette époque est divisée en trois ordres dont les fonctions sont hiérarchisées : la noblesse qui rassemble tous les privilégiés, le clergé qui est organisé en deux groupes : clergé séculier (prêtres, les diacres, les évêques, les cardinaux,…) et régulier (Les clercs réguliers vivent selon une règle, souvent à l'écart des hommes dans des monastères ou des abbayes) et le Tiers État qui regroupe les paysans aux marchand les plus riches. Une échelle de valeurs, appelée dignité, classe les positions sociales en fonction de la hiérarchie des ordres : une position financière plus fortunée qu'une autre peut être pourtant jugée inférieure (exemple : les marchands sont plus riches que certain noble pourtant ils sont dans le Tiers d‘Etat). Cette séparation repose sur une idéologie et une tradition, non sur un critère de mérite personnel. La Révolution française met fin au privilège donc au système des classe sociale et aux inégalités sociales car la population française est passé du statue de sujet au statu de citoyen. Quels sont les inégalités sociales en France sous l’Ancien régime (XVIème au XVIIIème siècle) ? Nous étudierons tout d’abord le clergé puis la noblesse et enfin le Tiers d’Etat sous l‘Ancien régime.

I- Le clergé

Le clergé est le premier ordre dans la hiérarchie sociale sous l’Ancien régime, il contient les clercs qui sont exemptés de taille qui est un impôt directe et de celui sur le sel, de service militaire, et par le célibat des obligations familiales. Cependant le clergé est chargé en plus du culte religieux, de l'état civil, de l'organisation des fêtes (religieuses), de l'instruction publique tant au niveau des petites écoles que des grandes écoles et des universités donc l‘Eglise s‘occupe