Les inégalités dans l’éducation au brésil
En effet, on remarque que le Brésil ne se situe qu’au 88e rang sur 128 pays au niveau de l’enseignement.
La note globale d’enseignement s’élève à 3.6 sur 10, contre 6 sur 10 pour les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Cette stagnation résulte en partie de la démocratisation de l’enseignement intervenue dans les années 1990. En effet, la baisse du niveau d’enseignement est due à l’importante hausse d’élève ainsi que le refus d’exclure les mauvais élèves d’une éducation désormais obligatoire.
Seulement, l’école n’étant plus obligatoire au bout de 12 ans d’études, 18% des jeunes de 15 à 17 ans ne vont plus à l’école. Cette absence est causée par la recherche d’un emploi pour les garçons, et par une grossesse précoce en ce qui concerne les filles.
Mais, le piètre enseignement public et le manque de formation et de qualifications des professeurs, mal payés, engendre l’analphabétisme fonctionnel ainsi que l’illettrisme complet chez les jeunes comme les moins jeunes ; ayant reçu une éducation ou non. Par exemple, seulement 1 prof de chimie sur 10 et 1 prof de physique sur 4 rassemblent les compétences et connaissances nécessaire dans la matière qu’ils enseignent. Nous remarquons que le problème de l’analphabétisme frappe encore 1 brésilien sur 10, âgé de plus de 15 ans et 1 citoyen sur 4 ne sait pas bien écrire ni lire, malgré un enseignement dans une école. Cela se ressent au niveau de la durée de la scolarisation qui en moyenne, ne dépasse pas 7 ans en effet 1 brésilien sur 5 redouble alors qu’en Amérique latine cela représente seulement 4%. Et, en moyenne, 4 élèves sur 10 ne terminent pas le cycle d’enseignement obligatoire et moins d’1 sur 2 l’achève à l’âge de 19ans.
L’Etat fédéral ainsi que la municipalité jouent également un rôle négatif.
En effet, l’Etat finance les écoles