Les jansénistes.
En 1625, les religieuses du « porrois » traduit en Port Royal, s’installent à Paris, Faubourg Saint Jacques. Peu après, l’abbé DU VERGIER de HAURANNE, abbé de Saint Cyran et ami de JANSENIUS, devient directeur spirituel des religieuses et entraine Port Royal dans le mouvement Janséniste.
Le jansénisme est avant tout attaché aux écrits des pères fondateurs de l’église, surtout ceux de saint Augustin sur la grâce. D’après la doctrine chrétienne, l’homme, déchu depuis le péché originel, ne peut être sauvé que par la grâce accordé par la venue sur terre, c’est un idéal d’intransigeance, la liberté humaine n’existe pas. Dès que le péché est accompli et qu’un homme n’a pas dévoué sa vie à la religion il ne peut obtenir la grâce.
Il nie le libre arbitre de l’homme, insiste sur le rôle de Dieu dans le salut des âmes, par opposition aux Jésuites donnant une grande importance à la liberté humaine et à la faculté de l’être humain de se déterminer librement à agir et à penser.
Dès ses débuts le mouvement janséniste se heurte à l’opposition des autorités ecclésiastiques et au pouvoir royal. La plus grande figure de l’opposition est LOUIS XIV.
II-Une éducation novatrice
Les disciples de Saint Cyran les « MESSIEURS » s’installent à Port Royal et intègrent l’abbaye des Champs, ils sont appelés les Solitaires. Ils ouvrent une école pour les jeunes garçons « les PETITES ECOLES ». Plus tard en 1655, Blaise Pascal voit arriver Racine.
D'abord les Messieurs instaurent une éducation novatrice : livres scolaires rédigés en français et en grec, méthodes pédagogiques nouvelles donnant toute son importance à l'oral, prise en compte de la personnalité de l'élève et absence de châtiments corporels. De plus Lancelot enseigne le grec et Pierre Nicole la morale.
C’est de cette éducation qu’en est sorti un grand auteur : Jean RACINE. Racine suivi le cycle des « Petites écoles ». Il y apprit le grec, le latin, l’italien et l’espagnol, ainsi que la rhétorique.