Les jeux de pouvoirs sources d'erreur.
Année 2010-2011
Dossier : Contrôle et Stratégie Comment mon organisation fabrique –telle de l’erreur ?
M. Broutin
RIPOCHE Damien
Sommaire
Introduction 1. La guerre des services 2. Les luttes de pouvoirs Conclusion Bibliographie
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Afin de répondre au thème du dossier, nous nous sommes intéressés à une des causes racines de la naissance de l’erreur , ici le jeu de pouvoir, dans les entreprises que nous avons eu l’occasion d’étudier.
Introduction
Il existe différentes visions du mot pouvoir : « Avoir la faculté de faire quelque chose » ; «Avoir l'autorité, la puissance de faire quelque chose. ». Max Webber lui nous dit ceci : « C’est la capacité de A, dans une relation entre A et B, d’obtenir que B fasse quelque chose qu’il n’aurait pas fait sans l’intervention de A ». On en arrive donc, pour la rendre plus proche des faits, à modifier la définition du pouvoir de la manière suivante : le pouvoir de A sur B est la capacité de A d'obtenir que, dans sa relation avec B, les termes de l'échange lui soient favorables. Cette définition efface le caractère d'automatisme de la première. Ici nous nous intéresserons alors à l'ascendant, l'emprise, la domination qui est exercé sur une personne ou un groupe d'individus. Il peut être physique, moral ou psychologique. Il permet à un individu ou à un groupe d'appliquer, de faire exécuter ou d'imposer, éventuellement par la force, des décisions dans des domaines très variés (culture, économie, politique…). Seulement Montesquieu disait dans De l’esprit des lois : « Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Ainsi une course au pouvoir s’installe durablement et logiquement dans la société et plus précisément dans les entreprises. Seulement cette course au pouvoir est source d’affrontement direct ou indirect et ces affrontements peuvent à