Les Lignes De Financement
1) Affacturage.
2) Crédit-bail.
3) Cautionnement et Mobilisation de créances.
4) Financement sur nantissement de marchandises (warrantage).
5) Crédit d’investissement.
6) Introduction en Bourse.
L’allégation selon laquelle les banques demandent plus de garanties qu’il n’en faut pour couvrir leur exposition au risque relève-t-elle d’un préjugé ou de la réalité ? A en croire le discours des entreprises, notamment les petites et moyennes, la politique de gestion des risques décrétée par l’ensemble des instances décisionnelles des établissements bancaires de la place, et l’exigence de sûretés réelles et personnelles toujours plus nombreuses que nécessaire, les empêchent d’accéder au financement. «En contrepartie d’un crédit de 800 000 DH, le banquier m’a demandé en plus de ma caution personnelle, le nantissement du fonds de commerce et l’hypothèque d’un bien immobilier. Les trois à hauteur du montant du crédit, soit une couverture de 2,4 MDH en contrepartie d’une enveloppe de 800 000 DH», fait savoir l’associé gérant d’une société opérant dans les nouvelles technologies à Casablanca. D’autres patrons de sociétés affirment que les banques standardisent leur exigence de garanties sans tenir compte des spécificités de chaque entité prise séparément, et continuent de prêter aux riches en ne se fiant qu’à leur surface patrimoniale bien garnie. «Au vu des garanties demandées, les banques semblent vouloir se faire de l’argent sans courir le moindre risque. Ce qui est contraire même à la définition économique du bénéfice considéré comme la juste rétribution du risque», nuance le DAF d’une PME exerçant dans le textile.
Du côté des banques, l’on insiste sur le fait qu’il n’y a pas du tout de standardisation des conditions et que les dossiers sont traités au cas par cas. «En règle générale, nous exigeons plus de garanties que la norme lorsque l’étude du dossier elle-même démontre qu’il existe un risque supplémentaire sur le