Les Maoris
Dans les légendes et les traditions orales, le mot « maori » distingue les êtres humains mortels des dieux et des esprits.
La généalogie est la constante préoccupation des Maoris, capables de décliner la liste de leurs ancêtres jusqu'au premier d'entre eux, vingt ou trente générations plus tôt.
Arrivée en Nouvelle-Zélande
À partir de 3000 avant J.-C., une région, qui part de l'archipel Bismarck à l'ouest, jusqu'aux îles Samoa à l'est, est occupée par la culture Lapita. Ces peuples sont les premiers à avoir habité les îles Fidji, les îles Samoa et les îles Tonga. De nombreuses autres civilisations ont aussi rayonné depuis cette base dans toutes les îles à proximité, par exemple en Nouvelle-Calédonie. Plus tard, ces peuples colonisent un triangle d'îles plus à l'est, formé par Hawaii au nord, l'île de Pâques à l'est et la Nouvelle-Zélande au sud[].
Les îles Chatham sont colonisées après la Nouvelle-Zélande, et cette population ne sera redécouverte par les explorateurs européens qu'en 1791[].
Interactions avec les Européens avant 1840
En 1642, la Compagnie hollandaise des Indes orientales envoie Abel Tasman qui aborde l'île du sud de la Nouvelle-Zélande. Il repart aussitôt face à l'hostilité des autochtones. Les premiers explorateurs européens y compris Abel Tasman et le capitaine James Cook (qui a visité la Nouvelle-Zélande pour la première fois en 1769) ont rapporté leur rencontre avec les Maoris[].Ces premiers rapports décrivent les Maoris comme une race de guerriers féroces et fiers. Des conflits inter-tribaux se produisaient fréquemment à cette période, les vainqueurs réduisaient en esclavage les vaincus et parfois les dévoraient.
Dès le début de l’année 1780, les Maoris ont eu des contacts avec les chasseurs de baleines