Les mots , sartre

1027 mots 5 pages
Les mots écrits en 1964 par Jean-Paul Sartre relate l'enfance de l'auteur. Celui-ci est issu d'une famille bourgeoise et par cet aspect conventionnel, il ne peut se mêler au monde extérieur. Ce confinement familial et les coutumes littéraires de la famille l'ont poussé à l'écriture : telle est l'explication faite par l'auteur dans son œuvre. Cette autobiographie est composée de deux parties, l'une intitulée « lire » et l'autre « écrire ». Le passage que nous étudierons se situe à la fin de la partie « lire ». L'auteur nous présente dans ce récit les ballades qu'il faisait enfant dans le jardin du Luxembourg à Paris avec sa mère.
Tout d'abord nous verrons l'enfant perdu qui nous est présenté par l'auteur. Ensuite nous nous intéresserons aux désillusions de cet enfant face au monde.

La mère fait partie intégrante de ce souvenir. Or celle-ci est décrite de plusieurs manières.

Tout d'abord nous découvrons une mère aimante. Cette mère a beaucoup d'amour pour son fils, « elle poussait l'amour », « elle aimait ». La façon dont l'auteur nous décrit sa mère connote un fort amour maternel mais cet amour n'est peut-être pas exprimé de la bonne manière. Cette mère aime son fils et éprouve de la tendresse envers lui « elle prenait sa main ». Le mot « benêt » n'est pas considéré ici comme insultant mais plutôt comme affectif.
Ensuite nous pouvons voir cette mère sur-protectrice. En effet la mère est bien contente que son fils soit petit, ainsi elle peut le garder avec égoïsme sous son aile, sans qu'il puisse s'ouvrir au monde. Dans la phrase « elle aimait que je fusse, à huit ans, resté portatif », l'auteur montre alors que sa mère « aimait », ce qui peut avoir une connotation à l'amour maternel de sa mère mais aussi à son emprise. Le fait que la mère aime que son fils sois petit, alors que lui en souffre est assez révélateur de la faiblesse de sa mère. Sartre dénonce d'ailleurs sa rancœur envers sa mère lorsqu'il montre son esprit fermé dans cette phrase « elle n'y

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