Les Mouvements Litt Raires
Le Parnasse
Comme la plupart des mouvements littéraires qui naissent au XIXe siècle, le Parnasse cherche avant tout à se démarquer, à refouler les excès de la plume romantique. Cet élan littéraire est fondé par Leconte de Lisle puis relayé par des poètes plus jeunes, lesquels créent le mouvement du Parnasse contemporain, organisé autour de trois recueils : le premier en 1866 marque la naissance du Parnasse, le second en 1871, et le dernier en 1876, qui constitue la fin du Parnasse contemporain.
Le Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle qui avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste.
Les grandes figures du Parnasse
Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées.
Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares.
Banville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses.
Poétique du Parnasse
Religion du beau : la poésie n’est plus considérée comme un divertissement, elle vise à atteindre les sommets de l’Art. Les poètes parnassiens cherchent l’équilibre des formes pour atteindre l’irréprochable beauté.
Lyrisme impersonnel : refus du culte du moi. L’émotion personnelle est donc proscrite : en faisant abstraction du moi, les Parnassiens veulent et prétendent atteindre l’universel. La poésie doit permettre de s’exprimer au nom de tous.
Culte du travail : les Parnassiens ne croient pas à l’inspiration romantique. Pour eux, ciseler le langage est un métier. Le poète, devenant sculpteur, doit transformer une matière difficile, le langage, en beauté grâce à un patient labeur. Ils préconisent une versification rigoureuse, s’appuient sur des formes fixes, sur des vers isométriques, sur la richesse de la rime. Plus la poésie se soumet aux contraintes (métriques, sonores, etc.), plus elle est de qualité.
Le symbolisme
Le symbolisme est à la fois une réaction contre