| Les Mungugumor | Arapesh | Période pré natale | Ici au contraire, le père n’est pas content | La grossesse se vit à deux le père souffre autant que la mère | Naissance sevrage et accès à la marche | Il n’y a pas de tendresse, on le met dans un panier et on l’accroche à une poutre | Ici beaucoup de tendresse | Les premiers temps de la marche | On le laisse marche on a juste peur qu’il tombe dans le fleuve, le sevrage est fait de manière très brutale | Nouveau rythme de vie, absence de la mère mais qu’elle compense en l’allaitant Ici il s’agit d’un sevrage progressif | Les principes éducatifs | Il y a beaucoup d’interdit, ils doivent se comporter bien avec les gens, même se forcer.On accorde l’importance à la propriété privée. Les rapports sont marqués par l’agressivité, | On part du principe qu’on fait confiance à l’enfant donc il n’y a pas beaucoup d’interdit. Les fillettes et garçons sont élevés de la même manière | | Les femmes deviennent tout autant agressive que les hommes | Hommes comme femmes ont plutôt des tempéraments codés féminins | | | |
Selon Stoler, l’identité de femme est largement déterminée par l’environnement social, par la culture. Dès la fin de la deuxième année, il pense même que dès la fin de la première année l’enfant se sent fille ou garçon. Dès l’âge de deux ans un enfant arrive à déterminé le sexe de la personne et sait que plus tard s’il sera homme ou femme.
L’enfant va se basait sur tous les indices sociaux-culturels. Il va observer attentivement ce qui est associé à un homme et ce qui est associé à une femme. Il comprendra plus tard que l’on est et restera une femme. On est homme ou femme à travers le temps, c’est vers 5 ou 7 ans ce que les enfants peuvent observer et intégrer. On intériorise le féminin et le masculin par la puissance d’identité de genre par la famille. Le plus souvent les premiers agents de la socialisation sexuée sont les parents. Elle se fait de manière très silencieuse,