Les mutations des sociétés exemple la france
chômeur : actif à la recherche d’un emploi. Pourquoi est-on au chômage ?
Si l’on réduit le temps de travail, et les gains de productivité restent les mêmes avec moins de personnes, on est plus efficaces c’est alors que le chômage est involontaire, on le subit, c’est une malédiction : les gouvernements doivent aider les chômeurs, c’est une vision de gauche.
Un chômeur ne travaille pas parce qu’il ne veut pas, on ne va l’aider jusqu’à ce qu’il travaille : les gouvernements de droite disent que l’on ne va pas payer la fainéantise. Le chômage est un choix, il faut plutôt payer des entreprises pour relancer l’économie et ouvrir le commerce. Il faut laisser les gens travailler, le slogan de Sarkozy « Travaillez plus, Gagnez plus. »
Ceci a des conséquences sociales très importantes.
Du travail forcé à la société de loisirs :
En 1859, le livre Self-help devient best-seller en Angleterre et est vendu à 250 000 exemplaires, il dit que le travail emmène au bonheur ici-bas et au –delà. Pour être heureux il faut travailler.
Avant l’époque moderne le travail est vu comme une malédiction, Dieu dit à Adan «Tu gagneras ton pardon avec la sueur de ton front. » Les romains divisaient la société en esclaves qui travaillaient et en « otium », ceux qui faisaient la guerre et faisaient un travail intellectuel et politique, ce dernier c’était le vrai citoyen, cette idée vient de Platon. Les paysans au Moyen-âge sont considérés des serfs. L’idée du travail évolue au XIXe siècle ; le travail est bien, par contre celui qui ne travaille pas est un fainéant (vice), un vagabond, quelqu’un qui ne fait pas le bien pour une société, c’est un déviant (personnage dangereux) : René Clair en fait même son héros dans un de ses films. Le travail devient obligatoire, c’est naturel, c’est quelque chose de normale. On invente les « workhouse » pour ceux qui ne travaillent pas, ce sont des maisons de force. Cette vision est encore présente