Les objets au theatre
Dans chaque pièce de théâtre les auteurs ont chacun, différentes façons de procéder. Certains préfèrent que leurs pièces soient jouées à la lettre et donnent beaucoup d’informations, d’autres sont moins précis dans l’exposé du décor et des costumes, et ainsi laissent au metteur en scène beaucoup de liberté. Le metteur en scène se trouve systématiquement exposé à l’avis de l’auteur.
Certes, dans certaines pièces, les indications des décors et des costumes doivent être respectés littéralement. Par exemple dans l’extrait du texte de Jean Genet, Les bonnes, lorsque Claire parle de ses gants, il serait incongru de la part du metteur en scène lui mettre autre choses dans les mains, Il y a donc une obligation par rapport aux indications de la pièce. Certains auteurs en écrivant le scénario ont directement en tête une image du décor et des costumes pour chacun des personnages. Ils imaginent exactement chaque minute de la pièce et détail de l’histoire. C’est pour cela que les didascalies sont indispensables pour certains auteurs et ne le sont pas pour d’autres. Je pense que l’auteur espère que quand le metteur en scène lira sa pièce il tiendra compte des indications, comme dans le texte de Samuel Beckett, Oh les beaux jours la majeur partie du texte est un ensemble d’indications scéniques rédigé avec soin, on peut imaginer que dans ces conditions toutes les représentations théâtrales de cette pièce seront quasiment identiques et que le travail du metteur en scène est limité mais le metteur en scène peut aussi interpréter la pièce à sa façon. De même que dans le texte de Victor Hugo, Ruy Blas on remarque que le paragraphe accordé au contexte de l’histoire est bien supérieur à celui des autres textes et que les dialogues sont relativement courts. Les didascalies sont tout de même essentielles à la