Synthèse de documents

Ce corpus est composé de quatre documents, 1 extrait du roman de Maupassant «Une vie » (1883), d’un extrait du roman de Véronique Mignon « Des objets comme s’il en pleuvait » (2014), ainsi que d’un mémoire de Jean-Pierre Legendre « Mémoires d’un notaire » (2014). De ces documents émerge la question suivante : Quelle est la relation de l’homme avec les objets et la place qu’il leur accorde ? A l’aide des documents nous pouvons répondre à cette problématique en passant premièrement par l’attachement aux objets, les raisons, puis, pour finir, à ses conséquences.

La photographie de Guy Veillet « mes objets familiers », nous montre, tout d’abord que l’homme peut avoir un réel attachement aux objets quel qu’ils soient. Comme on peut le voir sur la photo, il y a les objets important comme un bureau mais aussi des objets comme un pot avec des stylos, une feuille, qui sont des biens moins volumineux, mais tout aussi important. Dans le roman de Maupassant, Jeanne, le personnage principal, nous dit l’importance que les objets ont dans sa vie, qu’ils représentent, des souvenirs. Elle les compare même à des amis en utilisant le terme « meubles amis ». Elle a du mal à se séparer de ses objets, mais le doit du fait de son déménagement, alors elle hésite et à peur de prendre des mauvaises décisions, car chaque objets qui se trouvent dans sa maison lui tiens à cœur. Tout ce que Jeanne aime, Véronique Mignon, elle, n’y tiens pas forcément. En effet, on retrouve un champ lexical péjoratif concernant les objets qui sont qualifié de choses « encombrantes », « de fardeau » et elle utilise le terme « évacuation » que l’on peut donc ramener aux déchets, les objets prennent beaucoup de place dans une vie « C’est terrible la quantité d’objets que l’on peut accumuler. Des mètres cubes d’objets s’étaient entassés.». Elle préfère garder seulement quelques petits objets qui lui rappelle des souvenirs, tout le reste est vendu ou même laissé sur le bord d’un trottoir,