Les pays moins avancés
L’ONU a recours à trois critères pour mettre un pays au rang d’un PMA : faiblesse des revenus, faiblesse du capital humain et vulnérabilité économique3. Il existe à l’heure actuelle 50 pays classés dans cette catégorie, parmi lesquels 31 sont des pays en développement sans littoral et 12 des petits États insulaires en développement4. En 2005, les PMA représentaient 0,69 % de la production mondiale, bien qu’ils aient représenté 12 % environ de la population dans le monde5 des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), correspondant dans une grande mesure aux objectifs fixés par le Programme d’action en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2001-20107, qui comprend 30 objectifs de développement international mesurables et assortis de délais,(progrès mortalité infantile, disparité hommes femmes…)
En raison de contraintes tant internes qu’externes, les PMA sont incapables de mettre en place et de soutenir des politiques nationales qui leur permettraient d’accroître leurs facteurs de production. Cela a pour effet d’accroître les inégalités entre les PMA et les pays plus riches et de compliquer leur tâche : parvenir à une croissance économique et à un développement humain durables. 1.6 Le document examine également le pouvoir économique et politique croissant des pays du Sud qui connaissent un essor économique – notamment le Groupe dit « BRICS »14 – qui influe sur le cadre de la mondialisation pour les PMA, leur présentant à la fois des possibilités et des difficultés. La dernière section du document propose des moyens de réformer les politiques nationales et internationales de manière à ce que les PMA puissent sortir de ce « piège de la mondialisation et de l’exclusion », leur permettant de combler le