( 2/ Un destin tragique) Cet être misérable parait donc avoir une destiné toute tracé car est esclave de sa propre condition qui est « [l’]inconstance, [l’]ennui [et l’]inquiétude » (frg.22). Sa description la plus approprié serait « la dépendance, le désir d’indépendance, le besoin » qui montre par ailleurs ses contrariétés. Ce destin tragique, cette fatalité est rappelé dans les champs lexicaux du malheurs au fragment 33 « leur néant […], malheur […] tristesse insupportable […] aussitôt qu’on est réduit » et répété a travers ses autre pensées, doublé d’une hantise de la chute fragment 122 « coupable, misérable damné, péché, incompréhensible, abîme inconcevable, si bas, soumission… ». Son destin est d’ailleurs « la mort, la misère et l’ignorance » (frg.124). L’homme pascalien cherche alors, comme dans toute tragédie à fuir pitoyablement, à échapper à son destin tragique dont il est en fait prisonnier. Emprisonnement rappelé lorsque Pascal prend le ton des prophète de l’ancien testament, notamment fragment 122, pour donner à l’homme conscience de son incapacité à affronter le divin « Taisez vous, nature imbécile […]. Écoutez Dieu ». Ces prophéties inscrivant l’homme dans une fatalité sont aussi présente dans les nombreuses tragédies tel Calchas dans Iphigénie (Racine) ou encore Cassandre dans Les Troyennes (Euripide). En outre, la mort est un thème omniprésent dans les pensées, qui fini d’inscrire l’homme dans cette fatalité à laquelle il ne peut échapper mais essaye d’y échapper mais « les hommes ne [peuvent] guérir la mort » (frg.124) et se prête au divertissement pour n’y plus penser « la mort est plus aisé à supporté sans y penser que la pensé de la mort sans péril » (frg.28). L’ « assassin » qui « tu[e] » (frg.47) et le « meurtre des enfants et des pères » montre la cruauté du destin humain. De plus, l’homme est prisonnier des contrariétés et cela s’apparente aux dilemmes tragique.
Le divertissement au sens pascalien est beaucoup