Les politiques d'aménagement du territoire
Une prise de conscience des disparités régionales :
A la fin du XIXème siècle, on assiste à une émergence de disparités de développement due à l’industrialisation (Nord, Est) et aux infrastructures de transport (Etoile de Legrand = réseau de transport).
« Paris et le désert Français » est publié en 1947. J.F Gravier observe notamment que la France est un pays vaste et peu peuplé avec de très fortes disparités. Il y’a Paris, et autour, rien.
Trois formes principales illustrent le phénomène de disparité : * La diagonale aride (Ardennes-Pyrénées) * La ligne le Havre-Marseille * L’hypertrophie parisienne : 6% de la population française en 1851 et 17% en 1954.
A partir de ce diagnostic, les pouvoirs publics ont affirmé l’ambition de rééquilibrer le territoire national.
La mise en place d’un pilotage centralisé :
C’est à l’époque que l’on créer la D.A.T.A.R (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale 1963). Elle devient le chef de file de l’aménagement du territoire : elle a une mission d’expérimentation, mission d’étude et de prospective.
A cette époque, il s’agit d’un pilotage centralisé « l’Etat sait, l’Etat fait, l’Etat paie ». Il est le seul à avoir les moyens d’expertise, de mettre en place et de financer.
L’ambition de rééquilibrer le territoire : * Freiner l’expansion parisienne en décourageant les entreprises avec de fortes taxes. * Equilibrer et développer l’armature urbaine française. Politique des métropoles d’équilibre 1964 : on définit huit métropoles Lille, Nancy-Metz, Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes. * Décentralisation industrielle et politique des pôles de croissances (industries industrialisantes) : Fos sur Mer, Saint Nazaire,… * Politique de transport : Plan Breton (désenclavement de la Bretagne). * Politique de rénovation