Les raisons de la périurbanisation sont le coût élevé des logements dans les centres villes, l’engorgement des centres villes, la généralisation de la voiture, la volonté d’accéder au pavillon individuel et l’attrait des campagnes.
Les limites entre espaces urbains et ruraux sont de plus en plus floues. Les espaces périurbains se caractérisent par un habitat pavillonnaire. Des lotissements ou du mitage sont implantés le long des infrastructures de transport, à proximité des dessertes autoroutières ou autour des anciens villages.
L’étalement est remis en cause car il consomme trop d’espace. Il provoque des déplacements longs, coûteux et polluants.
Pour limiter les rejets de gaz à effet de serre, améliorer la circulation et favoriser l’accès à la ville pour tous, des réseaux de transport collectifs et durables sont développés par les communautés d’agglomération, les régions ou l’Etat. Dans le ville-centre, l’objectif est de reconquérir certains quartiers délaissés, il faut y attirer à nouveaux les populations, tout en respectant les principes du développement durable.
Les espaces ruraux dynamiques sont : -Ceux de l’agriculture moderne aux revenus élevés. (Champagne avec le vin, Bassin Parisien avec la céréaliculture). -Les territoires aux activités touristiques (Normandie, Périgord). Le tourisme vert (tourisme centrée sur la découverte de la nature), revivifie certaines campagnes (Auvergne, Berry, Sologne..) Pour protéger des espaces naturels aux valeurs environnementales exceptionnelles, des parcs nationaux et régionaux ont été créés.

Ces parcs sont des espaces récréatifs pour les citadins. S’ils font l’objet de conflits d’usage entre utilisateurs, ils permettent : -limiter l’étalement urbain ; -Entretenir les espaces ruraux.
Les espaces ruraux « profonds » continuent à décliner : faible densité de la population, fermetures des écoles, disparition des commerces de proximité, population âgée.
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