Les valets au théâtre
Introduction :
Depuis, commedia dell'arte le valet qu’il soit homme ou femme, a conquis au théâtre une place non négligeable, en incarnant un personnage dont le rôle se limitait souvent à celui de bouffon, goinfre et stupide. Néanmoins, nous observerons une évolution de ce rôle au fils des siècles en parallèle à celui de la société. Nous étudierons donc cette évolution à travers la différenciation des différents rôles du valet, de sa représentation au théâtre et à travers l’exemple de Figaro.
Les différents rôles du valet:
Tout d’abord, on remarque que ce personnage (souvent secondaire) peut avoir différents rôles dans le théâtre français.
Pendant très longtemps le rôle du valet était essentiellement comique et qui était exacerbé par le ridicule de son costume, de son langage, de ses gestes, ou tout simplement de son caractère soit stupide ou bouffon.
L’exemple le plus probant est la commedia dell'arte, un genre de théâtre populaire apparu en Italie vers 1550, qui se caractérisait par des personnages stéréotypés portant des masques et des situations burlesques. Dans ce genre théâtral les zannis ou valets sont fourbes ou imbéciles, intrigants ou poltrons. Le valet le plus célèbre de ces comédies italiennes est Arlequin qui incarne un personnage paresseux, crédule et surtout bouffon. Initialement, il portait la tenue de travail des paysans méditerranéens en cotte de toile grossière mais progressivement il se couvre d’habit coloré fait de losange multicolore. Son masque noir au trait grossier qui à l'origine était hérissé de poils et orné d'une protubérance rouge au front (qui le rendait assez laid) et ses pétarades émises parfois à l'aide d'une poire spéciale ainsi que son pas trépidant dérivé de la danse HYPERLINK "http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/danse_macabre/185973"macabre, contribuait au ridicule du personnage.
Son second rôle de prédilection est celui de faire- valoir, soit de mettre en valeur grâce à son ridicule son