les salles de consommation
A partir d’une enquête auprès des structures de prise en charge et de réduction des risques, des associations de quartier, des services de police…
Intro : pourquoi le sujet de la salle de consommation réapparait maintenant ? Le 19/05/2009 6 associations parisiennes (Asud, Fédération Addiction, Act Up – Paris, Gaïa, Safe, Sos Hépatites, SOS Drogues International, salledeconsommation.fr)1 ouvrent une Salle de Consommation à Moindre Risque (SCMR), dans les locaux d’Asud, et invitent médias et politiques à s’y rendre. L’objectif étant d’aider à comprendre ce dispositif, et l’urgence à l’expérimenter en France, alors qu’il est déjà mis en œuvre en Europe depuis les années 1980.
Cette opération coup de poing a réussi à alerter les médias, politiques, et opinion publique :
Résultats : la question a été inscrite à l’agenda politique : entre autre, une délibération a été proposée (par le député socialiste Jean-Marie Le Guen) au Conseil de Paris le 14/12/2009, qui s’est prononcé en faveur de leur expérimentation 9 mois plus tard le 10/10/2010). La question de la salle de consommation touchant à la RDR et à ses limites, le débat s’est également porté sur la question de la modification de la loi de 1970 entre autre sur le volet de la pénalisation de l’usage de drogues2.
Roselyne Bachelot, la Ministre de la Santé du précédent gouvernement, avait émis un avis favorable à cette expérimentation, en se basant entre autre sur les conclusions du rapport de l’Institut National de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) de 2010, mais ce projet a divisé le gouvernement d’alors et, en période pré électorale, a été refusé par le 1er Ministre d’alors François Fillon.
Suite à l’alternance à la Présidence, et à la demande d’autorisation d’ouvrir des salles de consommation à Paris du fait de l'augmentation de la consommation d'héroïne (le 29/08/2012,