les sciences
Si le PIB par habitant permet de comparer les PIB entre les pays, il n'est qu'un indicateur économique basé sur l'évaluation de l'activité des acteurs économiques, principalement les entreprises. Ramener cette donnée au niveau de l'habitant ne permet pas d'évaluer le niveau de vie de la population.
La banque mondiale, consciente des limites de ces indicateurs, a mis au point dès 1990 un autre indicateur qui combine le PIB à d'autres indicateurs pour constituer l'indice de développement humain (IDH). Cet indicateur composite - décrit dans le livre Beyond Economic Growth - est une simple moyenne de trois indices reflétant les réalisations d'un pays en termes de santé et de longévité (sur la base de l'espérance de vie à la naissance), d'éducation (à partir du taux d'alphabétisation des adultes et des taux combinés de scolarisation ou d'inscriptions dans le primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur), et de niveau de vie (au moyen du PIB par habitant exprimé en parité de pouvoir d'achat).
Pour en revenir au "PIB par habitant", un autre axe d'étude intéressant est d'accompagner ce "PIB par habitant" (qui est une moyenne) d'un écart type (qui est une mesure de dispersion de la moyenne). Cet écart type ne peut pas s'appliquer au PIB qui n'est qu'une somme de flux de production. Il prend en revanche tout son sens appliqué au revenu. C'est justement l'objet du coefficient de Gini, un indicateur mesurant le degré d'inégalité de distribution des revenus. Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien).
Cette page Wikipedia présente l'évolution du coefficient de