Les sources de financement des pme
Lors de la mise en place du plan de relance économique en décembre 2008, l’Etat a fait des PME une priorité du fait de leur importance stratégique (95% des entreprises françaises). La spécificité de ces entreprises (taille, actionnariat, surface financière...) limite leur accès aux marchés financiers et les rend plus dépendantes du financement bancaire que les grandes entreprises.
Ces deux constats incitent à porter une attention particulière aux conditions dans lesquelles s’opère le financement de la création et du développement des PME, au rôle prépondérant qu’ont l’Etat et les établissements publics ainsi qu’aux difficultés rencontrées par les entreprises dans leur recherche de financement.
Etat des lieux des sources de financement des PME
Les PME françaises ont longtemps privilégié un financement par la dette à celui par fonds propres. Ce dernier implique un risque de dilution pour ces mêmes entreprises. Cette tendance s’inverse progressivement alors qu’en parallèle le crédit interentreprises devient un véritable enjeu dans le financement des PME.
1.1 Une réduction du poids des dettes financières
Entre 2000 et 2009, les PME françaises se sont fortement désendettées. En 2009, la dette financière représentait en moyenne 11% du bilan des PME. La dette financière des PME représente 176 milliards d’euros d’encours moyen sur 2008.
1.2 Une part croissante du financement en fonds propres
La part des capitaux propres dans le bilan des PME est plus élevée en France que dans les autres pays européens : ils représentent en moyenne 37% du passif des PME depuis le début des années 2000 soit environ 150 milliards en 2007. a) Le capital-risque et capital-développement
Ces fonds apportent des capitaux aux PME en croissance dans les phases d’expansion et de développement. En 2009, cependant, la stabilisation des montants investis par les fonds de capital risque et capital développement, s’est traduite par un niveau