Les styles de direction et le processus de décision
I. Les styles de direction Il est évident que l'exercice du pouvoir est marqué par la personnalité du dirigeant. Ce fait a été étudié par de nombreux auteurs comme R. Likt, psychologue américain, qui a établi 4 styles de comportement des dirigeants : • autoritaire voire exploiteur, qui consiste à imposer les décisions sans concertation avec les subordonnés qui craignent la direction, mais qui contraints par un système de sanctions respectent les décisions données ; • paternaliste, assez proche du précédent, mais ici le dirigeant à une bienveillance protectrice envers ses salariés, ils sont plus proches de la direction mais restent soumis à ses décisions ; • consultatif, qui va chercher à créer un climat d'échanges et de confiance par la consultation des salariés visant à susciter une adhésion aux décisions, qui restent toutefois prises par les dirigeants, la délégation ayant une certaine limite ; • participatif, qui permet de créer des groupes de travail disposant d'un pouvoir décisionnel à partir d'objectifs généraux qui lui sont fixés et qui permettent de développer des relations de confiance forte entre dirigeants et subordonnés, le management est ici orienté vers les hommes qui sont intéressés par les résultats de l'entreprise. Le management participatif est celui qui paraît obtenir le plus de motivation et d'implication des salariés, permettant aux entreprises qui le pratiquent d'être souvent plus performantes que les autres. R. Blake et J. Mouton ont opposés dans leur grille managériale 2 conceptions de management : soit le manager à un comportement centré sur l'atteinte des objectifs, soit il à un comportement centré sur les relations humaines. Des dirigeants peuvent être adeptes du laissez-faire ou à l'inverse porter intérêt uniquement à la production ; l'idéal pour un leader étant de rechercher l'équilibre entre la performance et l'ambiance de travail. II. Les niveaux de décision Prendre une