Les arts poétiques au XVIème siècle.

L’amour est le sujet le plus utilisé au XVIème siècle. Deux courants philosophiques et amoureux convergent dans ce siècle : le PETRARQUISME et le NÈOPLATONISME
PETRARQUISME : Donne naissance à la Pléiade influencé par Pétrarque (Du Bellay, Ronsard et Maurice Scève). « Défense et illustration de la langue française ».
S’inspire dans sa composition dans la poésie courtoise. L’amour pétrarquiste est un amour impossible lié à la souffrance. Sentiments contradictoires chez l’amant –> Antithèses (sentiments contraires). Codifications. L’amour comme souffrance mais aussi comme choix. Stylisation de l’image de la femme Ex, Louise Labé dans le sonnet je vis je meurs…
NÈOPLATONISME : Conception idéal de l’amour. Transmisse à travers de Marguerite de Navarre, très cultivée et savante. (Rabelais). L’amour comme un ascèse métaphysique (et pas du tout un rapport charnel). L'amour est conçu comme une expérience spirituelle. La femme porte la Beauté, qui est objet du désir de l'homme. L'amant choisit la dame afin d'avoir accès à une Beauté, premier stade pour lui, d'une ascèse spirituelle.

Les auteurs antiques majeurs sont Ovide, Catulle et Properce. On leur doit les stéréotypes de la beauté et les émotions d’amour ainsi que des scénarios mythologiques.
La fine amor : valorisation et culte de la dame. Pour arriver au passage de l’union charnelle, il faut passer des étapes rituelles, le dépassement d'obstacles tant physiques, intellectuels que moraux.
L’amant est poète donc : la gratification érotique s’associe à la glorification poétique. Ex : Maurice Scève : la relation amoureuse motive l’écriture.

Les étapes de la Renaissance des lettres

1. L’enthousiasme débordant.

Appétit de savoir et optimisme. Rabelais pense qu’en se débarrassant du Moyen âge et en faisant confiance à la nature, le progrès sera illimité. Gigantisme = symbole d’une humanité géante.

2. À l’école de l’antiquité.

La seconde