Les tranplantations
La transplantation d’organes demeure aujourd’hui la seule issue thérapeutique pour la plupart des pathologies conduisant à une perte irréversible de la fonction d’organes vitaux tels que le rein, le cœur, le foie ou le poumon. Elle offre la meilleure issue thérapeutique en ce qui concerne le rein.
Prélèvement au niveau d'un donneur. Greffe de moelle. Champ d'intervention. Seringues de prélèvement. Historiquement, la France a joué un rôle important dans ce domaine. Après les prouesses chirurgicales en transplantation rénale et cardiaque, le développement des premiers médicaments contrôlant les réactions immunitaires de rejet de l’organe greffé a marqué les années 1980. La période actuelle révèle une évolution des pratiques avec le prélèvement de greffons et la transplantation effectués sur des personnes de plus en plus âgées. La transplantation constitue un bon exemple d’intégration de toutes les avancées en recherche fondamentale, biomédicale, clinique, technologique, épidémiologique, éthique, en sciences humaines et en santé publique. Près de 13 000 greffes par an En 2007, plus de 275 000 Européens vivent avec un organe transplanté et des milliers sont en attente d’une intervention. En France, le nombre des transplantations a augmenté de 45 % depuis l’année 2000. En 2007, près de 12 800 personnes ont eu besoin d’une transplantation d’organe et 232 patients sont décédés faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites en liste d’attente augmente de 4 % environ. L’augmentation des maladies chroniques et le vieillissement de la population se traduisent par un accroissement des indications de transplantation. Simultanément, la baisse de la mortalité accidentelle et de la mortalité par accident vasculaire cérébral conduit à une diminution du pool de donneurs potentiels. Bien que le nombre de prélèvements soit en augmentation, la situation de pénurie de greffon est durablement