les types d'argumentation et de raisonnements
Type d’argumentations, Type de raisonnements :
A. Arguments :
1. Argument ad hominem : Il est choisi en fonction de la personnalité du destinataire : il est particulièrement adapté à sa sensibilité, à ses goûts, à sa culture, à son vécu. Exemple : Pour disqualifier l’Émile (1762), qui décrit l’éducation idéale, on a reproché à Rousseau d’avoir abandonné ses enfants. Au lieu de contester ses thèses, on le discrédite.
2. Argument d’autorité : Il s’impose car il s’appuie sur des références connues de tous, qui apparaissent comme des vérités d’évidence. Exemple : Sganarelle, dans le Médecin malgré lui (Molière, 1666) invoque l’autorité d’Aristote pour justifier le fait qu’il garde son chapeau.
3. Argument « a contrario » : Argument qui consiste à dire que si un phénomène appelle un jugement, alors le phénomène inverse doit entraîner le jugement inverse. Exemple : « Les salaires modestes doivent payer très peu d'impôts car ils ne permettent de vivre que modestement ; par contre, les hauts salaires doivent être fortement taxés car ils permettent de vivre luxueusement, donc permettent de se priver. »
4. Argument « a fortiori » : Argument qui consiste à mettre en présence deux ordres de grandeur comparable pour dire que si l'on admet le plus petit, on admet alors le plus grand « à plus forte raison ».Exemple : Les prescriptions négatives en droit : « S'il est interdit de camper sur un lieu, il est a fortiori interdit d'y faire du feu. »
B. Raisonnements :
1. Le raisonnement critique : Le locuteur critique ou réfute la thèse opposée à la sienne donc le locuteur rejette la thèse adverse.
2. Le raisonnement concessif : commence par le fait d’admettre les arguments adverses pour ensuite développer et maintenir son propre point de vue.
3. Le raisonnement dialectique : repose sur la thèse, l’antithèse et la synthèse, surtout employé lors d’un dialogue qui met en opposition deux opinions différentes.
4. Le raisonnement déductif : part d’idées