Présentation de l’articleLes transactions transfrontalières sont des transactions d’acquisitions qui se font entre compagnies de pays différents. Dans l'ensemble des transactions (nationales et transfrontalières), 44% concernent des entreprises opérant dans les mêmes industries (c'est-à-dire lorsque le code ISIC à trois chiffres du secteur principal de l'acquéreur est identique à celui du cible) : ce sont des transactions horizontales. Il y a un total de 36 105 transactions horizontales transfrontalières, …afficher plus de contenu…

Dans ces situations, l'acquisition de contrôle permet à une entreprise acquéreuse d'internaliser la perte potentielle d'intangibles qui aurait lieu à partir d'un contrat (par exemple, Klein et al. 1978 ; Williamson 1979 ; Grossman et Hart 1986). Sur cette base, nous nous attendons à ce que l'acquisition de contrôle d'actifs étrangers pour déployer des avantages intangibles (c'est-à-dire le motif d'internalisation) soit plus attrayante/plus rentables que les alternatives (contrat de franchise par exemple) lorsque les pays cibles présentent des environnements contractuels faibles. Dans ces cas, le lien entre les différences de spécialisation industrielle et le flux d'acquisitions transfrontalières devrait être plus …afficher plus de contenu…

Une autre alternative à l'acquisition de contrôle d'actifs étrangers pour atteindre les marchés étrangers est d'exploiter les avantages immatériels pour produire à domicileet exporter des produits ou des services vers les marchés étrangers.Cependant, l'exportation est une activité coûteuse en raison des tarifs, des quotas et des coûts de transport. En nous appuyant sur la littérature sur le "tariff-jumping" qui affirme que les entreprises se développent à l'étranger pour éviter les coûts associés aux exportations (par exemple, Krugman et al. 2011), nous conjecturons que le motif d'internalisation de l'acquisition de contrôle d'actifs étrangers pour déployer des avantages immatériels mobiles est renforcé lorsque les coûts d'exportation sont