Les fausses confidences, marivaux, iii, 10, 10
Lecture linéaire n°3
Introduction :
« Nous sommes convenus de toutes nos actions, toutes nos mesures sont prises » déclarait
Dubois à Dorante dans l’exposition des Fausses Confidences, acte I, scène 2, comédie donnée par
Marivaux en 1737. Dans cette œuvre, qui renouvelle le genre de la comédie en explorant les méandres du sentiment amoureux, l’auteur met en scène le personnage de Dubois, valet qui met son intelligence au service de son ancien …afficher plus de contenu…
5, le démonstratif laissant deviner un geste, probablement grossier de la part du personnage (cf. mise en scène) ou encore au travers de la promesse de Dubois : « je te bâtonnerai », l. 6 et de la réponse d’Arlequin « arrive, arrive », qui suppose un geste de défi.
- Dubois, même s’il est lui aussi valet, est plus dans la veine du servus callidus 1i (le serviteur rusé) de la comédie latine. En effet, il joue ici la fausse indignation et abuse du caractère emporté d’Arlequin pour servir les intérêts de Dorante sans en avoir l’air. De
1Référence pour les personnages du théâtre antique : https://eduscol.education.fr/odysseum/la-comedie- latine-intrigues-et-personnagesfait, il menace ce dernier : « Si je disais un mot, ton maître sortirait bien vite », l. …afficher plus de contenu…
46. Ici, elle fait preuve d'ironie et laisse deviner que Dorante n'aura pas à regretter la perte de son portrait. Conclusion : dans cette scène, Dubois utilise à nouveau son talent de comédien et de marionettiste pour ferrer plus encore Araminte dans le piège qu'il a tendu. Son air outré lors de la découverte du tableau, la description naive d'Arlequin ne font que confirmer l'amour de Dorante pour Araminte et oblige cette dernière à prendre des décisions qui, peu à peu, dévoile ses sentiments.
Ouverture : Faire un parallèle avec l'acte IV, scène 5 de l'Avare de Molière puisque la